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Des clowns plus vrais que nature au Palais de Tokyo


La salle phare de l’expo dévoile 45 clowns dans différentes postures… des sculptures en polyester et résine criantes de vérité ! LP/Amandine Pointel

La salle phare de l’expo dévoile 45 clowns dans différentes postures… des sculptures en polyester et résine criantes de vérité ! LP/Amandine Pointel

« Encore un jour banane pour le poisson-rêve »,

Palais de Tokyo (Paris XVIe), 12 heures-minuit sauf mardi. 9-12€, gratuit moins de 18 ans. Jusqu’au 9 septembre.

Le Palais de Tokyo à Paris présente l’exposition d’été la plus insolite avec « Encore un jour banane pour le poisson-rêve ». Plus encore qu’une exposition, c’est un labyrinthe à la « Alice au pays des merveilles ». Au Palais de Tokyo à Paris, près du Trocadéro (Paris XVIe), on entre dans l’espace « Encore un jour banane pour le poisson-rêve » (un clin d’œil à l’écrivain JD Salinger, hanté par son enfance), par… une maison de poupée. « On dirait la maison de Barbie de quand j’étais gamine, mais en grand », s’attendrit une jeune femme. On peut s’asseoir et même feuilleter de vieux livres pour enfants dans la maison acidulée juste après avoir franchi le contrôle de sécurité, et avant d’entrer dans le bâtiment lui-même. Cette œuvre d’une artiste japonaise introduit à un imaginaire.

Au Palais de Tokyo, on entre dans l’espace « Encore un jour banane pour le poisson-rêve » par… une maison de poupée. LP/Amandine Pointel

Au Palais de Tokyo, on entre dans l’espace « Encore un jour banane pour le poisson-rêve » par… une maison de poupée. LP/Amandine Pointel

Cette expo, où l’on croise pas mal d’enfants, n’a toutefois rien d’un esprit bisounours ou Charlotte aux fraises. Dans le temple de l’art contemporain, on explore plutôt la dimension subversive et inquiétante de l’âge tendre. Le meilleur exemple, la salle phare de l’expo, dévoile 45 clowns, assis ou allongés dans différentes postures, de méditation, de repos, d’abattement…

Un instant, on a cru qu’ils étaient vrais. Pris par l’illusion, comme ces deux jeunes touristes israéliennes à côté de nous : « On est resté six minutes sur le seuil avant d’entrer dans la salle. On était persuadées que c’étaient des vraies personnes, des performeurs déguisés en clowns, et que si l’on approchait d’eux, ils allaient nous sauter dessus, comme un jeu. C’est génial », s’écrient-elle.

Un drôle d’endroit un peu hanté Le parcours de cette exposition sur deux étages, conçu par le cinéaste Clément Congitore, ressemble au dédale d’un film de David Lynch. On y croise des sculptures lilliputiennes – une petite fille est ravie de se découvrir un peu plus grande qu’elles et les toise —, des films d’animation mélangeant des images de vieux livres d’enfance à du très contemporain, d’une grande poésie. On n’aime pas tout. Comme un enfant, on fait son choix ou son tri dans ce coffre à jouets. On jette, on garde, on rêve, on se réveille. Au moins, les gamins à Paris cet été n’auront pas l’impression d’aller « au musée ». Mais dans un drôle d’endroit un peu hanté.

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